Il y a le cycle des saisons, désormais passablement déréglé, mais il y a aussi le cycle du cheveu qui lui ne change pas. Tout au long de sa vie, le follicule pileux déclenche 25 à 30 cycles en moyenne. Entre phase de croissance, de régression et de régénération, comment le système pilaire se développe-t-il ?
Chaque jour ils poussent, tombent, meurent et repoussent. Pas de panique si des cheveux apparaissent sur votre brosse ou sur votre oreiller, car la plus jolie crinière peut perdre entre 50 et 100 cheveux par jour. Comparé à notre patrimoine capillaire de 100 000 cheveux, il y a de la marge. Cela étant, qu’il soit court, mi-long, long, au carré, avec ou sans mèche, sec, cassant ou gras, ce patrimoine répond au même mécanisme depuis la nuit des temps et correspond à trois phases principales…
1) La période anagène
C’est la croissance du cheveu. Il s’agit du moment le plus long du cycle pilaire qui peut durer de deux à six ans, même si on observe qu’il est généralement plus court chez l’homme. Le cheveu prend alors naissance dans le follicule pileux et grandit entre 12 et 15 cm par an. Patience donc si vous avez envie de changer de coupe, de faire pousser une frange ou d’opter pour les cheveux longs… La bonne nouvelle, c’est que la phase anagène concerne 86% de la chevelure
2) La période catagène
La croissance terminée, c’est le moment de prendre un peu de repos. Pendant deux ou trois semaines, cette phase de transition ralentit la pousse du cheveu, car le bulbe devient inactif, ce qui peut même aboutir à l’arrêt de la croissance du système pilaire. Au total, seulement 3% des cheveux seraient concernés en même temps par cette période catagène.
3) La période télogène
C’est la phase finale où le cheveu mort finit par tomber. Sa durée de l’ordre de 3 mois touche 10% de votre toison. Mais derrière, la racine d’un autre cheveu entre immédiatement en phase anagène.
Il arrive évidemment que le cycle de vie naturel du cheveu soit bouleversé par des éléments perturbateurs : facteurs génétiques, hormones, fatigue, stress, troubles nutritionnels, alimentation déséquilibrée ou trop carencée etc. Dans cette configuration, le cycle de vie s’accélère provoquant ainsi une fin de vie plus brutale et donc la chute prématurée du cheveu. Ces causes sont globalement identiques chez l’homme et chez la femme, même s’il convient de souligner les particularités de chacun. (Lire l’article : Les maladies du cuir chevelu )
La calvitie féminine ou l’alopécie
Elle s’explique notamment par des pathologies sous-jacentes plus fréquentes : carences, anémies, maladies auto-immunes, troubles thyroïdiens. Un bilan sanguin complet et ciblé permet de traiter l’origine du problème. Même si dans ce cas précis, la perte de cheveux demeure transitoire, mieux vaut prendre très au sérieux les périodes de stress qu’elles soient physiques ou psychologiques (chirurgie récente, traumatisme, événement de la vie compliqué sur le plan professionnel ou privé…). A d’autres moments de la vie (grossesse, postpartum, ménopause), la pousse de la fibre capillaire diminue et sa chute s’accentue parfois massivement, mais jamais totalement.
La calvitie masculine
Elle est dans la majorité des cas (95%) d’origine androgénétique, autrement dit une perte de cheveux génétique et hormonale. Le risque de développer une calvitie augmente si un précédent existe dans la famille. Il touche 15% des hommes à l’âge de 20 ans, 30% à 30 ans et un sur deux à 50 ans. Autre motif: l’excès d’hormones mâles (les androgènes). Il provoque l’emballement du cycle pilaire. La pousse ainsi accélérée s’épuise plus vite et produit un cheveu plus fin qui finit par tomber de manière définitive. A ne pas assimiler avec la chute saisonnière, réactionnelle et occasionnelle (effluvium télogène aigu), ni avec l’alopécie sénescente qui se traduit par une baisse du diamètre du cheveu correspondant à son vieillissement physiologique. Cet éclaircissement de la chevelure s’accroît chez les plus de cinquante ans, sans qu’il y ait d’antécédents familiaux liés à la calvitie.
La perte de cheveux, qu’elle soit provisoire ou définitive, est le plus souvent mal vécue. C’est pourquoi, Clic Perruques vous accompagne en proposant de nombreuses solutions de remplacement : complément capillaire indétectable, prothèse cheveux hommes, volumateur cheveux naturels femme, turbans, poudre capillaire etc. Une palette de choix visant à améliorer votre confort et à revitaliser votre confiance au quotidien.
Le saviez-vous ?
L’âge de nos artères joue un rôle déterminant dans la croissance des cheveux. Plus on vieillit et moins le bulbe pileux est performant. Notre patrimoine capillaire pousse moins vite et devient plus facilement cassant.
Les saisons ne sont pas à mésestimer non plus. L’été est notamment un faux-ami en raison de la chaleur et de l’exposition aux rayons UV qui abiment les cheveux en les rendant plus fourchus et cassants.
Le calendrier lunaire pourrait influer sur la pousse des cheveux. Ce n’est pas scientifiquement établi, mais la position de la lune dans le ciel serait susceptible de favoriser ou de contrarier la croissance du follicule pileux.